lundi 22 octobre 2012

Moisson du sorgho !

Voilà, encore une étape de faite dans mon séjour aux USA : la moisson du sorgho : c'est fait ! La ferme possède trois grandes cultures en gros : le blé (majoritaire), le maïs (récolté en grain ou ensilage selon les années) et le sorgho grain (appelé "milo" ici). Cette année, pour cause de sécheresse, très peu de champs ont été semé au printemps. La moisson à donc été assez rapide. Le sorgho est utilisé en alimentation animale et pousse en climat difficile d'où de très nombreux champs dans le Kansas. 


Le boulot était comme pour le blé ou le maïs, acheminer à coup de semi remorque le sorgho fraîchement battu au séchoir tout neuf pour ensuite être stocké dans les cellules (neuves également) de la ferme ou livré à la coopérative du coin. 



Encore une incompréhension de plus, la ferme s'est équipé d'un séchoir immense cette année pour pouvoir moissonner plus précocement le sorgho. Pour être stocké, le sorgho doit être autour de 15 % d'humidité. Avec le séchoir il est donc possible de pouvoir moissonner du sorgho à peine mûr et de le passer dedans. 
Mais bon, les américains sont bien des américains, on a moissonné du sorgho à plus de 30% d'humidité, avec un record à 38 % un soir. Le résultat : séchoir bloqué par l'humidité, colmaté par la poussière humide, plusieurs tuyaux amenant aux cellules bloqués également, bref une belle merde. 

Et forcément, pour nettoyer tout ça, rien de tel que deux petits stagiaires français. On s'est donc tapé le séchoir à nettoyer au balai et à la soufflette avec d'autres salariés de la ferme et vendredi dernier pour bien finir la semaine on a du, Pierre et moi, nettoyer la cellule de sorgho humide, celle qui stocke ce sorgho avant le passage dans le séchoir. Avec l'humidité énorme de certaines remorques, il y avait du sorgho de colmaté contre les parois en bétons de la cellule, un vraie galère à tout décoller, sympa pour finir la semaine. 

Là aussi, il faudra qu'on m'explique l'intérêt de moissonner du sorgho hyper humide et pas mûr du tout pour après se taper le séchoir et les cellules à nettoyer, et surtout cramer de l'énergie pour faire sécher tout ça alors que rien ne presse. Encore il y aurait du blé à semer après ou une tornade de neige annoncée, je comprendrais encore mais là, je ne comprends pas du tout la logique...

Bon au lieu de ruminer, je vous laisse profiter des photos et moi je vous dis à très bientôt en France, le compte à rebours est lancé ! 












2 commentaires:

  1. Tu bats le sorgho avec un bec à maïs???

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    1. Non, ce n'est pas un bec à maïs mais une coupe spéciale pour le Sorgho conçue par John Deere il y a plusieurs années (il n'en font plus depuis). C'est une coupe avec des courroies pour amener le Sorgho au convoyeur !

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